L’implant auditif, une solution alternative à l’appareil auditif conventionnel.

Découvrez l’interview de Pascal Rialhon, audioprothésiste DE chez Acoustique Wernert, spécialiste pédiatrique et régleur d’implant cochléaire au CHU de Saint-Etienne. Il vous explique ce qu’est un implant auditif, ces différentes catégories, à quel âge peut-on en bénéficier, le parcours de soin associés etc.

Bonjour Pascal, pouvez-vous nous dire ce qu’est un implant auditif ?

Les implants auditifs sont des dispositifs permettant de fournir un son clair aux personnes souffrant de troubles auditifs. Ils viennent remplacer les appareils auditifs conventionnels, lorsque ceux-ci ne suffisent pas ou lorsque des contre-indications imposent une solution alternative. Il y a besoin, de façon quasi systématique, d’une chirurgie, pratiquée par un médecin ORL spécialisé.

Quelles sont les différentes catégories d’implant auditif ?

L’implant auditif a plusieurs façons de fonctionner, pour cela, nous distinguons 4 catégories :

1 – L’implant auditif à ancrage osseux :

La 1ère étape consiste à fixer une des deux parties du dispositif dans l’os de la mastoïde (os situé derrière l’oreille). Une fois l’implant mis en place, l’os va venir se reformer sur la partie que le chirurgien aura fixée (ostéo-intégration).

La 2ᵉ étape consiste à adapter, au travers de la peau (en cas de pose de pilier par le chirurgien) ou sur la peau (dans le cas d’un système aimanté) la partie électronique du dispositif qui permettra l’amplification sur-mesure. Cet implant auditif fonctionne grâce à la transmission des vibrations par « conduction osseuse », envoyées directement à l’oreille interne.

2 – L’implant d’oreille moyenne :

Ce dispositif intervient lorsqu’un patient souffre d’une surdité de perception ou de surdité mixte (résultat d’une association entre la surdité de perception et la surdité de transmission). Cet implant auditif nécessite aussi une intervention chirurgicale, puisque la partie « interne » doit être posé sous la peau au niveau de la mastoïde et le système de transmission de la vibration au niveau de la chaîne ossiculaire). La partie externe (offrant l’amplification sur-mesure attendue) viendra s’aimanter sur la partie interne, afin de permettre la transmission des sons à l’oreille interne. L’ORL pourra proposer cette solution en cas de contre-indications à l’appareillage conventionnel.

La recherche tant à faire de cet implant auditif peu courant, un système totalement implantable. Autrement dit, l’objectif est d’avoir l’ensemble du dispositif sous la peau pour gagner en discrétion mais cela peut induire, à l’heure actuelle, des problèmes de captation des sons.

3 – L’implant cochléaire :

Cet implant auditif est préconisé lorsqu’un patient souffre de surdité de perception sévère à profonde. La décision d’implanter ce type de dispositif est toujours précédée de l’utilisation d’un appareil auditif conventionnel. Cet implant auditif est suggéré si un patient obtient des résultats en audiométrie vocale inférieurs à 60 % de compréhension à voix normale (60 dB), avec un appareil auditif dernière génération. L’implant cochléaire a pour objectif de « remplacer » les cellules ciliées de l’oreille interne qui ne font plus leur travail correctement. En venant stimuler directement le nerf auditif grâce à une stimulation électrique. L’implant cochléaire permet, après une rééducation auditive importante, d’espérer une meilleure récupération que les aides auditives conventionnelles.

4 – L’implant auditif du tronc cérébral :

Peu répandu, cet implant a pour objectif de venir stimuler « électriquement » une zone rétrocohléaire (derrière la cochlée) : le tronc cérébral. Les résultats sont bien plus aléatoires que pour l’implant cochléaire et il s’adresse qu’à de rare cas de malformation du nerf auditif, par exemple.

À partir de quel âge peut-on porter un implant auditif ?

Même s’il est difficile de déterminer si un tout petit entend correctement, lorsque l’on détecte un dysfonctionnement auditif, un diagnostic précoce permet de prendre des décisions d’appareillage auditif puis d’implantation rapide.

En règle générale, un enfant peut disposer d’un implant auditif dès 9 mois. Cependant, au sein du CHU de Saint-Etienne, nous appareillons les enfants plutôt lorsque la marche est acquise, soit vers l’âge de 12 mois. Le chirurgien choisit souvent d’opérer une oreille après l’autre, afin de pas perturber le système vestibulaire des enfants.

En revanche, il n’y a pas d’âge limite pour avoir un implant auditif, du moment que la capacité cognitive du patient est suffisante et qu’une rééducation est envisageable auprès d’un orthophoniste.

Quel est le parcours de soin à suivre pour disposer d’un implant auditif ?

Nous recommandons de toujours consulter un ORL en premier lieu, afin de réaliser les premiers tests et voir si l’utilisation d’un appareil auditif peut corriger les troubles auditifs ou s’il faut vraiment envisager un implant. Dans tous les cas, en tant qu’audioprothésistes, nous redirigeons nos patients vers les médecins ORL compétents au moindre doute. Ils prendront la décision de poser un implant auditif, lorsque les appareils auditifs ne fournissent pas les résultats que nous attendons.

Lorsque l’utilisation d’un implant auditif est envisagée, comment se déroule la prise en charge ?

Au CHU de Saint-Étienne, le patient va être pris en charge dans un centre spécialisé où il va être entouré d’une équipe pluridisciplinaire composée d’ORL, de chirurgiens, d’orthophonistes, de régleurs d’implants et de psychologues.

Une fois l’implant auditif posé, il y a un temps de cicatrisation nécessaire d’1 mois environ avant l’activation de la partie interne proprement dit. Dès lors commence une rééducation entre 12 à 18 mois avec un orthophoniste ainsi que l’ajustement du réglage du processeur.

L’implant auditif n’est pas une solution magique, il est nécessaire d’entraîner à nouveau le cerveau à entendre.

Pourquoi une psychologue intervient-elle dans la pose d’un implant auditif ?

Le psychologue va analyser l’historique des troubles auditifs ainsi que sur le vécu de cette surdité. Il va aider le patient à travailler sur ses motivations, ses peurs et ses attentes. Ces éléments interviennent dans la rééducation et déterminent la réussite de la correction des troubles.

Merci Pascal, d’avoir répondu à nos questions sur l’implant auditif, avez-vous un mot pour la fin ?

J’aimerais insister comme je le fais au sein de nos centres Acoustique Wernert, sur le fait que l’implant auditif n’est pas une solution miracle et que son efficacité dépendra de plusieurs facteurs mais aussi de la motivation des patients. Ce dispositif permet d’apporter une meilleure audition, mais il est nécessaire d’accompagner le cerveau dans sa rééducation. Les séances d’orthophonistes sont indispensables et permettront réellement d’optimiser l’écoute des sons et la compréhension de la parole. En tant que régleur d’implant auditif, j’insiste toujours sur le fait que le cerveau n’est pas touché par les implants et qu’il n’y a aucun risque pour celui-ci. Il ne faut donc pas avoir peur de sauter le pas.

Si vos appareils auditifs ne répondent pas à vos attentes, n’hésitez pas à nous consulter. Notre équipe d’expert vous accompagnera afin de déterminer si l’implant auditif peut être une solution envisageable.

Appareil auditif et cerveau, quelle relation existe entre eux ?

L’appareil auditif et le cerveau permettent ensemble d’assurer une bonne gestion de l’environnement lorsqu’il existe une déficience cognitive, mais pas que ! Lorsqu’une perte auditive survient, il est nécessaire que le cerveau ait une activité cognitive suffisante, par le biais de stimulations de l’environnement, afin de ne pas favoriser l’apparition de pathologies plus graves.

Quel lien existe entre le cerveau et les oreilles ?

Le cerveau est l’organe qui reçoit et décrypte les informations provenant du corps et de l’environnement, afin de renvoyer les bons messages. Il échange continuellement des signaux avec les oreilles puisque l’ouïe est une fonction nous permettant de recevoir les ondes qui seront ensuite transmises au cerveau pour la compréhension. En effet, par exemple, si nous sommes capables de savoir d’où proviennent les sons, c’est grâce au fait que ces informations sont traitées par le cerveau.

Dans le cas d’une déficience auditive, les sons envoyés par les oreilles ne sont pas transmis correctement au cerveau, qui ne peut donc pas les interpréter, mais ce n’est pas tout : cette déficience affecte la cognition et peut engendrer un déclin cognitif voir l’apparition d’une démence.

Comment l’appareil auditif soutient le fonctionnement du cerveau ?

Lorsqu’il existe une déficience, l’appareil auditif est un dispositif qui permet également de soulager la charge cognitive du cerveau et de réduire les risques de fatigue, puisque celui-ci n’a plus besoin de faire un effort pour interpréter les informations qu’il reçoit. Des études ont démontré que l’appareil auditif permet de maintenir une bonne activité cérébrale et de ralentir les pertes cognitives liées à l’âge. En effet, en étant davantage stimulé, le cerveau maintient une bonne forme générale et notamment une bonne mémoire auditive.

Isolement social et déficience auditive

Si elle n’est pas prise en charge par un appareil auditif, la déficience telle que la presbyacousie par exemple, peut favoriser l’apparition d’isolement social, de dépression et donc l’installation d’un déclin cognitif.

Pour bien comprendre, si l’on veut maintenir une bonne activité cérébrale, il est nécessaire d’obtenir de l’environnement toute la richesse d’informations qu’il peut délivrer. Lorsqu’un dysfonctionnement auditif intervient, certains patients arrivent à le détecter, mais pour d’autres, son installation est plutôt silencieuse. Dans les deux cas, son apparition va engendrer des changements dans leur communication, notamment avec les autres.

Effectivement, lors d’une conversation, le patient non appareillé atteint d’une déficience auditive ne va pas réussir à suivre correctement une discussion. Il se peut qu’il fasse répéter une ou deux fois son interlocuteur, mais au bout de la troisième demande, il risque de ne pas la réitérer et donc de ne plus suivre du tout la conversation. Cette situation n’est ni anodine, ni exceptionnelle pour ces patients et les amènent s’isoler… En effet, ils vont rester chez eux, ne plus voir leurs amis et ne plus sortir faire leurs activités. Ces situations ont pour conséquence de favoriser un environnement plus pauvre d’informations et donc l’apparition d’un déclin cognitif.

Une prise en charge précoce obligatoire

Nos experts vous conseillent grandement de consulter dès l’apparition des premiers signes de perte auditive. En effet, la prise en charge tardive peut amener des difficultés pour compenser la perte, mais aussi cela peut être difficile de réactiver certaines parties du cerveau spécialisées dans le traitement des sons.

Il est donc nécessaire de réaliser un test auditif dès que vous constatez des signes d’une déficience, afin de protéger votre audition et les fonctions cognitives du cerveau. N’oubliez pas que l’appareil auditif et le cerveau sont étroitement liés et vous protègent au-delà de votre ouïe.

Pour en apprendre davantage sur les relations entre l’appareil auditif et le cerveau, surveillez nos prochaines sorties podcast, pour ne pas louper l’épisode de notre audioprothésiste Pascal et du docteur Roy !

En attendant, si vous avez besoin de réaliser un test auditif gratuit, n’hésitez pas à nous contacter. Notre équipe sera ravie de vous accompagner dans ce processus en vous apportant plus d’informations !

Le nettoyage des oreilles : dangers et bonnes pratiques.

Le nettoyage des oreilles doit être pratiqué avec une attention particulière, puisque les oreilles sont des organes très sensibles. En 2017, une étude américaine a révélé qu’entre les années 1990 et 2010 aux Etats-Unis, l’utilisation des cotons-tiges auraient notamment envoyé aux urgences 260 000 enfants. Pour éviter cela, nos experts vous conseillent l’utilisation de différentes méthodes plus adaptées, favorisant une bonne santé auditive.

Quels sont les bons gestes à adopter pour le nettoyage des oreilles ?

Le nettoyage des oreilles sous la douche

Les audioprothésistes DE de chez Acoustique Wernert recommandent grandement de réaliser un nettoyage des oreilles lors de votre douche. En utilisant simplement le pommeau de douche et éventuellement d’un peu de savon, vous éliminerez efficacement les saletés ainsi que le cérumen et le sébum. Lorsque vous avez fini de vous laver, n’oubliez pas de sécher vos oreilles à l’aide d’une serviette ou d’un mouchoir.

Précautions !

Le séchage après la douche est obligatoire, car, dans le cas contraire, vous ferez courir des risques pour votre santé auditif. Voici quelques complications possibles :

  • Otite externe : il s’agit d’une infection causée par de l’eau stagnante créant un environnement humide qui favorise la croissance de bactéries. Cette dernière provoque des démangeaisons et des irritations très inconfortables.
  • Otite moyenne : si de l’eau reste coincée derrière le tympan, elle peut causer une inflammation et donc une infection.
  • L’otite du baigneur (cas particulier) : lorsque les oreilles restent trop longtemps au contact de l’eau, elle peut ramollir la peau du conduit auditif et rendre l’oreille plus vulnérable aux infections.

Le nettoyage des oreilles à l’aide d’un cure-oreille

Si vous n’êtes pas convaincu par l’utilisation d’un pommeau de douche pour le nettoyage de vos oreilles, nos audioprothésistes DE vous recommandent d’utiliser des cure-oreilles. C’est un outil efficace et beaucoup plus sécurisé. Il vous permet de retirer l’excès de cérumen placé à l’intérieur de votre conduit auditif, en évitant de le pousser près de votre tympan.

Attention, même si cette solution est plus adaptée que les cotons-tiges par exemple, faites preuves de vigilance en évitant les gestes brusques et évitez d’aller trop loin dans votre conduit auditif au risque de vous blesser. Vous pourrez les acheter dans les pharmacies ou dans les magasins bio.

Quand faut-il effectuer un nettoyage des oreilles ?

Le nettoyage des oreilles peut être un geste quotidien si vous utilisez la méthode du pommeau de douche. Concernant le cure-oreille, vous pouvez l’utiliser 1 à 2 fois par semaine. Cependant, chacun d’entre nous est différent, ce qui veut dire que nous ne produisons pas les mêmes quantités de cérumen. Il est possible que selon votre production de cérumen, vous ayez besoin de réaliser davantage de nettoyage de vos oreilles.

Quelle conséquence peut avoir un nettoyage des oreilles trop fréquent ?

Le cérumen est une substance nécessaire, car elle protège le conduit auditif en capturant la poussière, les particules de débris ou encore les cellules mortes de la peau. Elle lubrifie la peau en empêchant les irritations et les démangeaisons. Le nettoyage trop fréquent des oreilles, risque de causer l’absence totalement de cérumen et favorise ainsi l’augmentation du risque d’infections.

Pourquoi faut-il stopper l’utilisation des cotons-tiges : une pratique dangereuse ancrée dans les mœurs

Les audioprothésistes d’Acoustique Wernet déconseillent vivement l’utilisation de cotons-tiges pour le nettoyage des oreilles, car c’est une pratique contreproductive et surtout dangereuse. En effet, si vous pensez avoir nettoyé correctement vos oreilles lorsque vous retirer le coton-tige et que vous remarquez des dépôts de cérumen, il n’en est rien. Vous avez effectivement récupéré du cérumen MAIS, votre action a eu pour effet de le pousser tout près de votre tympan, ce qui est justement à éviter, car cela peut avoir pour conséquence la création de bouchons.

Ces bouchons peuvent obstruer le canal auditif et provoquer une diminution de la capacité auditive (surdité de transmission). Cette surdité causée par un bouchon d’oreille, ne doit pas être confondue avec une défaillance pathologique de l’audition, ou un dysfonctionnement d’un appareil auditif pour les personnes qui en ont l’usage.

Mais la formation de bouchon d’oreille n’est pas le seul problème. L’utilisation de cet accessoire peut provoquer des blessures graves au tympan. Dès l’apparition d’un bouchon ou de la moindre douleur, n’hésitez pas à consulter un ORL.

Une étude révèle des cas graves de blessures causées par les cotons-tiges

En 2017, le journal de la pédiatrie a publié une étude qui révèle que les cotons-tiges ont envoyé chaque année 260 000 enfants aux urgences, entre les années 1990 et 2010. Des chercheurs ont réalisé cette étude en étudiant les cas de blessures d’une centaine d’hôpitaux. Ils ajoutent que les enfants ne sont pas les seuls blessés et qu’ils y auraient certainement bien plus de cas, non identifié. Les raisons de ces consultations sont assez graves, car on y retrouve des sensations de gêne, des saignements et des douleurs aux oreilles. Une étude qui démontre que l’utilisation de cotons-tiges pour le nettoyage des oreilles est à bannir.

Si vous souhaitez avoir plus d’informations concernant le nettoyage des oreilles et les spécificités qui peuvent intervenir lors du port d’un appareil auditif, n’hésitez pas à nous contacter !

La perte auditive : L’importance des tests auditifs

La perte auditive ou baisse de l’audition est une altération de la capacité à percevoir les sons. Parmi les différents types de surdité, nous retrouvons la presbyacousie, qui est causée par le vieillissement naturel de l’oreille et se caractérise notamment par une perte des fréquences aiguës. Il est donc primordial de réaliser des tests auditifs afin de contrôler l’état de votre audition.

Pourquoi réaliser des tests auditifs ?

Aujourd’hui, trop peu de personnes réalisent des tests auditifs. Cela peut s’expliquer notamment par le fait que la perte auditive est insidieuse et progressive, et l’humain est capable de s’adapter facilement en compensant, en tout cas au début.

De ce fait, il est essentiel que ces tests deviennent plus récurrents. En effet, la perte auditive entraîne des conséquences sur la vie quotidienne des personnes. De plus, un dépistage précoce permet de réduire l’impact de celle-ci, car la rapidité de prise en charge peut être déterminante dans l’amélioration des résultats et prévenir une aggravation. Cela peut également alerter sur la présence d’autres pathologies.

Les signes qui doivent vous alerter :

  • Communication entravée avec les autres : vous faites régulièrement répéter les autres, vous essayez de deviner ce qu’ils disent et vous pouvez être amené à vous renfermer.
  • Incompréhension répétée lors d’appels téléphoniques : vous entendez très mal votre interlocuteur, ce qui peut vous pousser à ne plus téléphoner. Il en est de même pour le son de la télévision que vous augmentez au dépit de l’écoute de vos proches.
  • Marmonnement de la part de vos interlocuteurs : vous avez le sentiment que les autres parlent dans leur barbe, n’articulent pas et vous avez besoin de vous concentrer pour comprendre.
  • Présence d’acouphènes : vous avez très souvent des bourdonnements et des sifflements dans les oreilles.
  • Difficulté de localisation des sons et de la parole : vous n’arrivez pas à savoir qui vous parle et d’où proviennent certains bruits de façon précise.

Comment fonctionnent les tests auditifs chez Acoustique Wernert ?

Acoustique Wernert réalise des tests auditifs gratuits ! Ceux-ci durent entre 20 et 30 min et reposent sur plusieurs tests, comme chez l’ORL. Cependant, ce bilan n’a pas valeur de diagnostic, car le centre Acoustique Wernert est composé d’experts audioprothésistes et non de médecins. À la suite de ces tests, l’audioprothésiste rédige un courrier pour vous adresser à un ORL, si le bilan détecte une déficience de l’audition.

Comment se déroule le bilan ?

Le bilan nécessite de réaliser trois tests auditifs, pour un bilan classique. Il y a un test d’audiométrie tonale qui consiste à détecter des sons pour déterminer le seuil auditif, un test de seuil d’inconfort qui détermine la limite de tolérance au son et un dernier test auditif qui est l’audiométrie vocale qui permet de mesurer la compréhension de la parole.

Détecter la presbyacousie grâce aux tests auditifs

On compte environ 5,5 millions de Français souffrant de presbyacousie. Cette perte auditive est une diminution physiologique des capacités auditives au niveau des aigus qui apparaît avec l’âge, en général une fois passé les 55 ans. Elle affecte grandement la qualité de vie des personnes et doit donc être rapidement détectée, afin de permettre une bonne prise en charge. Si elle apparaît à un âge plus jeune, cela peut venir d’un vieillissement anormal de l’oreille, qui peut notamment être causé par un travail quotidien dans le bruit.

De plus, la correction auditive précoce permet d’éviter une dégradation de l’audition et permet aussi de s’habituer facilement à l’appareillage. Cela maintient une bonne compréhension le plus longtemps possible grâce à la stimulation de la zone auditive du cerveau.

Pour quelles raisons y a-t-il si peu de tests auditifs réalisés ?

Si la presbyacousie affecte grandement la vie des personnes, cette perte d’audition est parfois ignorée de manière volontaire ou involontaire. En effet, il existe de nombreuses causes et à priori qui poussent les personnes à ne pas consulter un audioprothésiste.

Certaines personnes n’ont pas conscience de la dégénéréscence de leur audition, ou ont une réticence à s’appareiller (stigmatisation), répétent que ce sont les autres qui n’articulent pas et qu’elles entendent très bien ou encore que le prix des appareils est trop cher.

Quels sont les signes de la presbyacousie qui doivent vous amener à réaliser des tests auditifs ?

Les personnes souffrant de presbyacousie ont des difficultés dans la compréhension de la parole et perçoivent mal les sons aigus. Voici quelques situations dans lesquelles ces personnes rencontrent des problémes :

  • Difficulté à suivre une conversation, notamment en milieu bruyant
  • Lecture sur les lèvres lors de discussions
  • Difficulté à distinguer des chuchotements, des consonnes sifflantes (S,Z,CH) ou fricative (F ou V)
  • Difficulté à distinguer les voix enfantines et féminines

Comment prendre en charge la presbyacousie ?

La prise en charge doit être immédiate, car elle peut avoir pour conséquence un isolement social important.

La pose d’un appareil auditif reste la solution privilégiée lors de la perte d’audition. Pour la presbyacousie, il est essentiel de s’appareiller dès les premiers signes. Cette prise en charge rapide permet de réduire la progression de la perte auditive des sons aigus et de maintenir en bonne santé les fonctions cognitives du cerveau.

Pour réaliser vos tests auditifs, prenez rendez-vous dans le centre Acoustique Wernert le plus proche de chez vous. Notre équipe sera ravie de vous accompagner dans ce processus en vous apportant plus d’informations !

Pourquoi faire contrôler mon appareil auditif régulièrement ?

Après un bilan auditif, l’essai gratuit sans engagement de vos aides auditives, la validation de votre appareillage, l’étape incontournable est le suivi de vos appareils auditifs, régulièrement et sans surcoût.

L’intérêt d’un contrôle régulier des appareils auditifs

L’objectif d’un contrôle régulier de vos appareils auditifs est d’affiner les réglages du son en fonction de votre quotidien et de vos besoins.
De plus, votre audition peut évoluer. Lors des suivis réguliers, l’audioprothésiste Acoustique Wernert teste votre audition et adapte le réglage des appareils auditifs en fonction des évolutions.

Aussi, pour limiter au mieux les bugs et dégradation de vos aides auditives, l’entretien régulier par les équipes Acoustique Wernert est indispensable.

Éviter les interférences dans les appareils auditifs

Il se peut que vous ayez du mal à supporter vos appareils auditifs au quotidien. Il est donc indispensable de contrôler votre audition et d’ajuster vos appareils auditifs pour qu’ils soient toujours adaptés à votre audition.

Un léger réglage de votre appareil auditif peut faire une grande différence ! Nous nous chargeons également de remplacer une pièce ou de la réparer si cela est nécessaire.

L’effet larsen dans les appareils auditifs

L’effet Larsen est un phénomène particulièrement fréquent dans tout système de sonorisation. Les possesseurs d’appareils auditifs connaissent bien l’effet Larsen, ainsi que les audioprothésistes qui le combattent sans relâche, même s’il est aujourd’hui très bien maîtrisé par les nouvelles aides auditives.

Au niveau du conduit auditif il y a parfois des fuites de sons qui sont reprises par le micro de l’appareil et ré-amplifiées ; le système acoustique fonctionne ainsi en boucle et provoque l’émission d’un sifflement : c’est l’effet Larsen.

Plus un appareil est puissant, plus il y a risque d’apparitions de sifflements.

On peut constater le même phénomène dans une salle de spectacle lorsque l’amplificateur est réglé trop fort, ou que la disposition des haut-parleurs n’est pas convenable par rapport au micro de l’artiste.

Les différents effets Larsen pour les appareils auditifs

Effet larsen acoustique

C’est le plus important et le plus fréquent. Le retour d’amplification de l’écouteur au microphone provoque un sifflement aigu. Ce retour provient d’un manque d’étanchéité de l’embout de l’appareil auditif ou d’un évent (aération) trop large, ou aussi d’un bouchon de cerumen dans le conduit auditif.

Effet larsen mécanique

Le phénomène se produit quand les suspensions, internes à l’appareil, trop dures, n’amortissent plus les vibrations qui sont alors transmises de l’écouteur vers le microphone à travers les parois de l’appareil.

Remède à l’effet de Larsen sur les appareils auditifs

  • L’embout ou la coque de l’appareil auditif intra-auriculaire ne sont plus suffisamment étanches : il faut reprendre une empreinte.
  • Le tube de l’embout a vieilli et durci : il faut le changer.

Des appareils auditifs garantis 4 ans

Lorsqu’une réparation de votre appareil auditif est nécessaire, Acoustique Wernert vous propose dans la mesure du possible des appareils auditifs de dépannage, pendant toute la durée de l’intervention technique.

Pour plus d’informations, prenez rendez-vous dans le centre Acoustique Wernert le plus proche de chez vous. Notre équipe sera ravie de vous accompagner et de vous conseiller dans le choix de vos appareils auditifs.